mariposa monarca

domingo, 27 de septiembre de 2009

Arbeit geben?
Wenn ich genau darüber nachdenke, ist der Arbeitgeber nicht derjenige, der Arbeit gibt, denn Arbeit bedeutet ja „Weg mal Zeit“. Demnach gebe ich die Arbeit, indem ich sie vollbringe. Ich arbeite für eine Person, ein Unternehmen, für mich selbst, für eine Sache. Ich gebe etwas von mir, nähmlich meine Zeit, meine Energie, meine Kreativität. Mit einigen Menschen habe ich Übereinkünfte, welche Art von Arbeit ich ihnen zu welcher Zeit gebe. Einige Menschen wiederum geben mir ihre Arbeit und bekommen etwas dafür. Ein solcher Mensch ist G., die jeden Samstag Morgen bei uns klingelt. Ihren Nachnamen kenne ich nicht. Sie hat mir erzählt, dass sie unten im Tal wohnt, bei ihrem Neffen. Wenn es regnet, wird es naß bei ihr zu Hause, sagt sie. G. ist mit Sicherheit über siebzig Jahre alt. Ihre zu Zöpfen geflochtenen Haare durchlaufen graue Strähnen, und die Muskeln ihrer Arme und Beine haben sich zurück gebildet.Sie trägt einen langen Rock und eine weite Bluse aus verwaschener Baumwolle und alte Sandalen. G. kommt zu uns, um uns ihre Arbeit zu geben – Energie mal Zeit. Sie ist etwa eine Stunde damit beschäftigt, den Bürgersteig vor dem Haus zu fegen. Dafür bekommt sie einen kleinen Geldbetrag und etwas zu essen. Sie ist wohl die einzige Person, der ich für ihre Arbeit etwas anderes als Geld gebe, und ich habe gemerkt, dass mir das gefällt. Ich überlege mir am Freitag, was ich kochen könnte, um es G. mitzugeben. Es ist irgendwie persönlicher als die Münzen oder Geldscheine. Ich habe das Gefühl, ich gebe etwas von meiner Energie zurück, indem ich ihr von mir gekochtes Essen mitgebe.

miércoles, 16 de septiembre de 2009

martes, 15 de septiembre de 2009

¿Estar juntos?
Creo que llegó el momento para pensar qué significa "estar juntos" para mí.
Escenario I
Tres veces por semana, tomo la línea verde del metro de la estación Hidalgo a Miguel Ángel de Quevedo alrededor de las nueve dela mañana. A esta hora, el metro no es un lugar para quienes que busquen la soledad. Siempre viajo en uno de los tres primeros vagones, ya que están reservados para mujeres. Cada dos minutos llega un tren, lleno hasta tal punto que no cabe ni un gato más. Hay que esperar cuántas personas se bajan para ver si "hay lugar". El lugar consiste en un espacio que corresponde a aquel que necesita mi cuerpo. En un principio, se trata de jugar a "sardinas en una lata sobre rieles". No es necesario agarrarse con la mano - es imposible caerse. Lo asombroso es que, en esta muchedumbre, estoy sola. Por empezar, soy la única rubia, y no conozco a nadie, aunque casi nos estamos abrazando unas a otras. Si consigo sentarme, unas estaciones más adelante, saco un libro o un cuaderno para leer o escribir. Conforme a que nos estemos acercando a C.U., hay más espacio para moverse, y los vendedores ambulantes empiezan a entrar y a ofrecer CDs, pañuelos, chicle, u otra mercancía.

Être ensemble?
Je crois que moment est arrivé pour me poser la question que signifie « être ensemble » pour moi.
Scène II
Depuis le début de septembre, je suis un cours au sujet des TIC dans l'enseignement et l’acquisition des langues secondes. Les rencontres ont lieu le mercredi soir de 6.30 à 8.20 du soir (UTC -5). La salle ouvre une demi-heure avant, soit à 5.00 de l’après-midi (UTC -6). Pour entrer, je n'ai pas besoin de quitter la maison. Je me prépare une bonne tasse de thé et je me connecte à un site web. À la porte, je m'identifie avec mon nom d’usager et un mot de passe, ensuite je télécharge un logiciel et je suis arrivée. Ma présence est signalée aux autres par mon nom qui apparaît dans une fenêtre sur l'écran, cela veut dire sur le mien et sur l'écran de chacune des personnes « présentes ». Le cours commence, et je passe trois heures dans cet endroit à écouter, à prendre des notes, et à discuter. Je peux lever la main, la professeure me donne la parole, et je peux envoyer des messages de texte. Des fois, je donne une présentation, et je passe soi-disant «devant de la classe pour prendre la parole». Je n'ai jamais vu la plupart des autres étudiants, et je considère le fait que je connaisse la professeure une pure coïncidence. Je me demande comment je pourrais développer une relation avec mes camarades de cours.

domingo, 6 de septiembre de 2009

Habitat
J’aime habiter un endroit accueillant, mais je n’aime pas trop y demeurer. La maison à C. est un nouvel espace que j’explore à présent, et être présente ici est une belle expérience. La vue sur la vallée verte est agréable, et quand il fait beau le soir on voit jusqu’à trois chaînes de montagnes vers le sud. Dans la cour intérieure, un grand Benjamin Ficus monte la garde.
Notre séjour ici est de durée limitée, et je sais que je ne regretterai pas mon départ. Ci qui compte, ce sont les moments passés ici, les conversations, les repas, les activités diverses. Je suis consciente qu’il n’ya pas de garantie d’avoir une habitation. Je pense à la petite fille dont l’article que je viens le lire raconte l’histoire, et je lui souhaite qu’elle trouve bientôt un endroit protégé où elle peut demeurer.
TH m’a enseigné de penser à une maison comme « troisième peau », les vêtements étant la deuxième. J’ai gardé cette image en mémoire, et je la trouve pertinente, car elle met en évidence l’intimité liée à une habitation. Celle-ci fait partie de moi, mais, comme un serpent, je peux laisser cette peau derrière moi, de temps en temps, après en avoir créé une autre.